Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, Djamel Belmadi n’a pas encore résilié son contrat avec la fédération algérienne de football. Aux dernières nouvelles, il réclame une indemnité totale jusqu’à la fin de son contrat pour partir.
Djamel Belmadi a annoncé sa démission aux joueurs dans le vestiaire juste après la défaite face à la Mauritanie, synonyme de l’élimination du premier tour de la CAN-2023. Ce sont les médias français qui ont balancée l’information, avant d’être confirmé le média étatique, Algérie Presse Service (APS).
Dans la foulée, le président de la fédération algérienne de football, Walid Sadi, a annoncé avoir trouvé un accord avec le driver des Verts pour une séparation à l’amiable (Pour une indemnité de 2 mois, ndlr). Visiblement, le divorce est loin d’être acté.
En effet, le dossier a connu un nouveau rebondissement. Selon les informations qui ont fuité du siège de Dely Brahim, Belmadi, qui a eu une entrevue avec Sadi hier après-midi, exige une indemnité totale jusqu’à la fin de son contrat, qui expirera en 2026. Alors que tous les sélectionneurs qui ont échoué dans la CAN ont, logiquement, jeté l’éponge, ce n’est pas le cas pour Belmadi.
Hafid Derradji confirme
Et comme il n’y a jamais une fumée sans feu, Hafid Derradji a confirmé l’information. « Visiblement, le contrat qui lie Belmadi à la FAF n’est pas moral, mais plutôt purement financier. En effet, il réclame une indemnité totale jusqu’à la fin de son contrat, soit une somme de 7 millions d’euros. Alors que Sadi lui en a proposé 3 mois pas plus d’une somme de 624.000 euros ». A-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
« Ce que tout le monde doit savoir, est que Belmadi a perçu, depuis qu’il est en poste, une somme de 12 millions d’euros, entre salaires et primes, sans qu’il y ait des clauses d’objectifs dans son contrat, comme ce fut le cas avec ses prédécesseurs ». A-t-il ajouté.
Tout cela, c’est l’œuvre d’un Djahid Zefizef téméraire qui a agi sous l’impulsion de gens qui ont voulu surprotéger Belmadi et lui prouver qu’il sera intouchable s’il reste. Les conséquences sont là. Affaire à suivre…