il faut diversifier l’économie et sortir de la dépendance aux hydrocarbures, martèle Issad Rebrab. Pour le PDG du groupe Cevital, « il faut une volonté politique réelle », mais surtout « des actes » permettant d’encourager la production nationale plutôt que les importations. Pour le chef d’entreprise, l’Algérie a tout pour devenir « l’atelier de l’Europe » et être très compétitive, mais « il faut libérer les entreprises ». « L’Algérie est le seul pays au monde aujourd’hui où il faut demander des autorisations pour créer de la richesse », a ainsi regretté Issad Rebrab, en référence au régime d’autorisations qui prévaut dans le domaine des investissements.
