C’est ce qu’a annoncé Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, lors de son allocution d’ouverture des travaux du Colloque international « Lumière et Astronomie », qui se tient les 21 et 22 décembre à la Bibliothèque nationale d’El-Hamma.
Le lieu de son implantation sera localisé ultérieurement. Le projet viendra renforcer les infrastructures dédiées à la promotion des spécialités scientifiques, notamment celles incluses dans le groupe des sciences et de la technologie, et suppléera à l’objectif de faire de l’astronomie, mère des sciences, une référence pour essorer les pôles académiques essaimés à travers le territoire national. D’où le choix de l’inauguration d’un Colloque international, clôturant, comme déjà souligné, l’année internationale de la lumière dont a été cataloguée 2015, pour faire cette annonce.
Parmi les autres projets dont il convient de signaler l’importance, la réalisation des observatoires nationaux astronomique et spatial à l’Ahaggar et aux Aurès. Ce dernier n’a pu voir le jour qu’avec l’effort collaboratif de l’Université de Batna, l’École Doctorale d’Astrophysique à l’Université de Constantine et le Centre de recherches en astronomie et astrophysique et géophysique (CRAAG) d’Alger », avait indiqué récemment, à l’APS, Djamel Mimouni, universitaire et chercheur, mais également vice-président de l’Union arabe d’astronomie et des sciences spatiales (AUASS). Le projet a été adopté par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans le cadre d’un partenariat international. L’astronomie est un domaine qui commence à fleurir, permettant à l’Algérie d’occuper une place privilégié au panthéon arabe, ce que illustre notamment, selon toujours le chercheur, le lancement de trois satellites algériens par l’Agence spatiale algérienne (ASAL) depuis 2002, date de création de celle-ci.
Zaid Zoheir