Le processus de réconciliation au Mali est sur la bonne voie. Après les mouvements de la Plateforme d’Alger et le gouvernement malien, c’est au tour de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) de parapher l’Accord de paix d’Alger.
L’accord a été en effet paraphé par le président de la CMA, Bilal Ag Cherif, en fin de matinée à Alger lors d’une cérémonie en présence des membres de la médiation internationale, dont l’Algérie est le chef de file. Toutefois, le représentant de la coordination a martelé que de nouvelles négociations seraient nécessaires avant la signature d’un accord définitif.
La signature officielle de l’accord de paix et de réconciliation intermalien est prévue demain vendredi à Bamako. Cette signature sera alors le couronnement d’un long processus de rapprochement, puis de rencontres et de discussions entre les différents mouvements politico-armés du Nord et le gouvernement malien, sous la supervision de la médiation internationale, conduite par l’Algérie.
Il opportun de rappeler que la CMA, regroupant le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), avait demandé le jour où les mouvements de la Plateforme d’Alger et le gouvernement malien ont paraphé le projet d’accord, le 1er mars dernier, « une pause » pour consulter leur base militante avant de parapher le document.
H.M