La communauté des chômeurs de la wilaya de Ouargla s’insurge contre la nomination, dans le cycle primaire, de centaines d’enseignants affectés d’autres wilayas.
Les sans-emplois interpellent la ministre de tutelle et lui demandent penser à organiser des concours pour les gens de la région. La Direction de l’éducation (DE) de la wilaya de Ouargla a apporté, sur son site web, des éclaircissements sur la situation et expliqué que ladite décision est intervenue afin de combler le déficit en enseignants pour les écoles de cette circonscription.
Il a été précisé que les 760 enseignants recrutés sur concours l’année dernière pour l’arabe et le français, dont le nombre était de 700 enseignants de langue arabe et 60 enseignants de langue française ne suffisent pas à assurer l’encadrement de toutes les classes. Explications convaincantes ?
Pas si sûr. La ministre de l’Éducation nationale, qui donnera le coup d’envoi de la rentrée scolaire, le 6 septembre prochain, à partir de Ouargla, selon la DE, sera certainement confrontée à la grogne qui ne s’émousse guère.
