Alger, le 20 septembre 2024 – Les titulaires de doctorat et de master en Algérie voient une lueur d’espoir s’allumer dans leur quête d’un emploi universitaire. Lors d’une récente réunion avec un représentant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les représentants nationaux de ces diplômés ont fait le point sur les avancées et les défis liés à leur intégration dans le système universitaire.
Si les échanges ont été constructifs, les représentants des diplômés ont réitéré l’urgence de la situation. Le manque de postes budgétaires dans l’enseignement supérieur depuis 2024 pèse lourdement sur leurs perspectives d’emploi.
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Ils ont ainsi plaidé pour une augmentation significative des recrutements, estimant que le nombre de postes à pourvoir devrait correspondre au nombre de titulaires de doctorat et de master actuellement sans emploi.
Recrutement des titulaires de doctorat et de master : de nouvelles avancées, mais des défis persistent
Afin de mieux gérer ce processus, les représentants ont souligné la nécessité de créer une plateforme centralisée dédiée au recrutement. Une proposition qui a été bien accueillie par le représentant du ministère.
Par ailleurs, ce dernier a réaffirmé l’engagement du ministère à organiser un concours national avant la fin de l’année 2024. Ce concours permettra aux diplômés de postuler aux postes disponibles.
Malgré ces avancées, les représentants des diplômés estiment que la solution définitive à ce problème réside entre les mains du Président de la République. Ils espèrent une intervention directe pour débloquer la situation et permettre le recrutement d’un plus grand nombre de diplômés. D’autant plus que Tebboune a lui-même promis la création de 450 000 postes d’emploi pour son deuxième mandat.
Le recrutement de nouveaux enseignants-chercheurs est un enjeu majeur pour l’avenir de l’enseignement supérieur en Algérie. En effet, un encadrement renforcé permettrait d’améliorer la qualité de la formation et de stimuler la recherche scientifique.
Les prochaines semaines seront déterminantes pour l’avenir de ces milliers de diplômés qui attendent avec impatience une réponse positive de la part des autorités.
Les récentes avancées concernant le recrutement des titulaires de doctorat et de master en Algérie marquent une étape importante dans la résolution d’un problème qui préoccupe le secteur de l’enseignement supérieur depuis plusieurs années.
Si les promesses du ministère et les efforts des représentants syndicaux sont encourageants, de nombreux défis subsistent. La création d’une plateforme centralisée, l’organisation d’un concours national et la perspective d’un recrutement massif sont autant de signaux positifs.
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Cependant, la réussite de cette opération dépendra en grande partie de la disponibilité des budgets nécessaires et de la volonté politique de doter les universités des moyens humains dont elles ont besoin.