L’ambassadeur de l’Algérie à Paris, Mohamed-Antar Daoud, s’exprime sur le dossier de la récupération des biens algériens en France.
Dans une interview accordée à la télévision algérienne (Canal Algérie), l’ambassadeur Antar Daoud est revenu sur le processus de récupération des biens immobiliers mal acquis ou délaissés en France par des proches du président déchu Abdelaziz Bouteflika.
Selon Antar Daoud, ces biens immobiliers, récupérés dernièrement par son département, ont été acquis par l’Algérie il y a plusieurs décennies.
« Certains biens appartenaient, à l’époque, à Gaz d’Algérie (Sonelgaz). Il y a également des biens qui appartenaient à la Casorale de Constantine, ou encore aux chemins de fer (…) Il nous appartient de les prendre en main », a-t-il dit.
« Certains biens immobiliers ont été squattés » (Antar Daoud)
Lors de la même interview, le diplomate algérien a fait savoir qu’une partie des biens immobiliers récupérés était « squatté », faisant référence aux proches du clan Bouteflika.
« Il y a biens immobiliers qui sont dans un état de vétusté et de délabrement. Il était temps de reprendre les choses en main (…) Ce qui est à l’Etat, doit revenir à l’Etat », a-t-il précisé.
« Maintenant, il faut faire une analyse pour les classer, car il y a des biens qu’on devrait les vendre. Il y a également ceux qu’on doit rénover pour les louer ou qui pourraient servir à des mouvements associatifs qui militent pour le pays », a ajouté Antar Daoud.
Pour rappel, l’Algérie a récupéré pas moins de 44 biens immobiliers, dont des immeubles situés à paris, des châteaux et des domaines en France.