EnclenchĂ©e par l’ancien ministre Belkacem Zeghmati, après la chute du clan Bouteflika, la procĂ©dure de rĂ©cupĂ©ration des biens de « la Issaba » en France n’a toujours pas abouti, mais elle serait sur le bon chemin.
En effet, le dossier de la rĂ©cupĂ©ration des biens des hommes d’affaires incarcĂ©rĂ©s a Ă©tĂ© Ă©voquĂ© hier dimanche, lors d’un sĂ©minaire sur les enquĂŞtes Ă©conomiques et financières, organisĂ© par le ministère de la Justice.
S’exprimant lors de cette rencontre ; le Directeur gĂ©nĂ©ral de l’Agence française de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisquĂ©s (AGRASC), Nicolas Bessone, a fait le point sur l’avancement de ce dossier du cĂ´tĂ© français.
« Les procĂ©dures relatives Ă la confiscation des biens mal acquis d’AlgĂ©riens en France ont Ă©tĂ© engagĂ©es. Elles connaissent pour le moment des avancĂ©es », a-t-il expliquĂ©.
Une nouvelle loi pour faciliter la procédure
Poursuivant sur la mĂŞme lancĂ©e, Nicolas Bessone a fait savoir que la France vient de promulguer une nouvelle loi. Cette dernière va, selon lui, permettre la restitution aux États d’origine, des biens mal acquis par leurs ressortissants.
Comment cette procĂ©dure va-t-elle se faire ? PrĂ©sent Ă la rencontre ; le procureur français spĂ©cialisĂ© dans les crimes d’ordre financier, Jean-François Bonhert, a apportĂ© plus de prĂ©cisions sur le sujet.
« Le rapatriement des fonds et biens au pays d’origine se fait sous forme de financement pour l’appui du dĂ©veloppement, ce qui ouvrira de nouvelles perspectives de coopĂ©ration commune », a-t-il prĂ©cisĂ© ; soulignant que les biens confisquĂ©s doivent, avant leur rapatriement, devenir la propriĂ©tĂ© du TrĂ©sor public français.