Les présidentielles en France se rapprochent de plus en plus, de quoi remettre sur la table tout les sujets importants, les questions qui fâchent et le compte rendu d’un quinquennat. Chose qui concerne les plus de deux millions algériens sur le territoire français.
Le ministre de l’intérieur français, Gérald Darmanin, est revenu aujourd’hui sur plusieurs points à l’instar des visas accordés aux algériens, les délinquants expulsés ou encore le bilan migratoire du président français, Emmanuel Macron, et ce, sur la station radio française Europe1.
En effet, l’Hexagone a émis plusieurs décisions drastiques récemment relatives aux visas accordés aux maghrébins notamment les algériens, un nombre qui a été réduit de 50%. Pour cause, les pays en question à savoir l’Algérie, auraient refusé de reprendre leurs ressortissants en situation irrégulière.
Darmanin illustre « si je prends l’exemple de l’Algérie, il y a eu 23.341 visas acceptés sur les huit premiers mois de l’année, et 10.828 refusés (31% de refus). Si je prends l’Algérie depuis la décision de septembre-octobre, cela fait 12.609 visas acceptés et 11.867 refusés, soit moitié-moitié ».
Ajoutant que les visas acceptés concernent les personnes ayant un lien économique, des chefs d’entreprise, des cadres et des investisseurs.
La promesse française d’expulsion
L’immigration et l’émigration clandestine sont des sujets de grande envergure pour les français, omniprésents dans les débats de la classe politique. Raison pour laquelle le président français Macron a fait la promesse d’exécuter 100% des procédures de l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) avant la fin de son quinquennat.
Le pays de Molière expulse principalement les délinquants et les personnes radicalisées. Comme c’est le cas pour la liste des 1100 délinquants dangereux, qui, doivent terminer leur peine de prison avant d’être expulsés. Sur ces 1100, 899 ont obligatoirement quitté le territoire français.
le ministre de l’intérieur français a souligné la difficulté d’exécuter les OQTF notamment lorsque le pays concerné remet en question la nationalité de l’expulsé, ce qui est le cas de l’Algérie, selon le même responsable.