Réforme : de nouvelles lois pour les professionnels du secteur de la santé

Réforme : de nouvelles lois pour les professionnels du secteur de la santé

La réforme des lois encadrant les professions médicales et paramédicales marque une étape clé dans le renforcement du système de santé algérien. Selon la directrice adjointe des services hospitaliers au ministère de la Santé, Dr. Lamiya Yassaf, ces nouvelles lois fondamentales garantiront les droits des professionnels de la santé, tout en leur offrant des avantages significatifs pour améliorer leur performance et leur évolution de carrière.

Dans une déclaration sur le programme « Invité du matin » de la radio nationale, Dr. Yassaf a souligné que ces textes, fruits d’un travail rigoureux, constituent une avancée majeure pour le secteur. Elles répondent aux besoins et attentes des professionnels en tenant compte des réalités du terrain.

Le ministère de la Santé a élaboré dix lois fondamentales, qui couvrent 11 catégories de professionnels de la santé, notamment les médecins généralistes, les pharmaciens, les dentistes, les spécialistes, les inspecteurs, les sages-femmes, les anesthésistes-réanimateurs et les psychologues.

Ces nouvelles dispositions offriront des avantages tels que des promotions plus fréquentes et un meilleur classement des professionnels, avec des retombées financières rétroactives dès leur publication. Le secrétariat général du gouvernement examine actuellement les textes et prévoit leur mise en application dans les prochains mois.

Vers une amélioration des performances et de la qualité des soins

L’un des objectifs majeurs de ces réformes est d’améliorer la qualité des soins fournis aux citoyens. En plus des avantages organisationnels et financiers pour les professionnels, le ministère met l’accent sur la formation continue.

Dr. Yassaf a insisté sur la nécessité d’un apprentissage constant face aux défis liés à l’évolution rapide des connaissances scientifiques et des technologies, comme l’intelligence artificielle dans le domaine médical.

Parmi les mesures phares du nouveau cadre juridique, les médecins spécialistes pourront désormais bénéficier d’un congé exceptionnel d’une année pour se former, ce qui permettra de renforcer leurs compétences tout en élevant le niveau global des prestations médicales.

Enfin, la directrice adjointe a évoqué la prochaine publication d’une loi sur la prévention. Ce texte ambitionne de redonner à la prévention une place centrale dans le système de santé, notamment au niveau des établissements de proximité, tout en réduisant les dépenses liées aux traitements curatifs.

Ces réformes visent non seulement à motiver les professionnels, mais également à optimiser les ressources du secteur pour offrir des soins de qualité à l’ensemble des citoyens.