José Peseiro est pressenti pour succéder à Djamel Belmadi à la tête de l’équipe d’Algérie. En attendant que la venue du technicien portugais s’officialise, les Algériens s’interrogent s’il répond au profil pour être le digne successeur de Belmadi.
Juste après avoir décidé de se séparer de Djamel Belmadi, suite à l’élimination du premier tour de la CAN-2023, Walid Sadi a commencé à pister les entraineurs pour prendre la tête de l’équipe d’Algérie. Sa priorité était Hervé Renard. Mais comme il n’est pas maitre de son destin, en étant sous contrat avec la fédération française de football (entraineur de la sélection féminine) sa venue était impossible.
On a également évoqué le retour de Vahid Halilhodzic. Mais le Bosniaque n’était pas chaud pour un come-back chez les Verts. Le Portugais Carlos Queiroz, quant à lui, a décliné l’offre de la FAF. Même le Belge Hugo Broos, vainqueur de la CAN-2017 avec le Cameroun et demi-finale de la CAN-2023 avec l’Afrique du Sud, a refusé d’exercer en Algérie. Trois entraineurs de renom sont donc tombés de la liste.
Au vu du budget consacré par l’instance fédérale (un salaire mensuel pas supérieur aux 150.000 euros), il ne reste que José Peseiro et Vladimir Petkovic sur la liste. Mais c’est plutôt le premier qui se trouve désormais en pôle position pour succéder à Belmadi.
Peseiro, le digne successeur de Belmadi ?
Selon nos confrères de « Compétition », Walid Sadi est en contacts avec le technicien portugais de 64 ans. Ce dernier aurait même donné son accord de principe pour driver les Verts.
Et selon les médias nigérians, son avenir à la tête de la sélection nigériane est incertain. La décision de prolonger son contrat revient au ministère des Sports au Nigéria. Les médias nigérians indiquent que Peseiro, dont le bail arrive à son terme la fin du mois en cours, ne serait pas chaud de poursuivre l’aventure avec les « Supers Eagles ». Ainsi, sa venue pour entrainer l’équipe d’Algérie demeure envisageable.
Mais la question que se posent les Algériens ; Peseiro répond-il au profil pour être le digne successeur de Belmadi ? Certes, son CV est bien étoffé, mais ce n’est pas un entraineur de classe mondial, comme a promis Sadi.
Dans sa carrière d’entraineur, il n’a exercé qu’en Arabie Saoudite, au Venezuela et dernièrement au Nigéria comme sélectionneur. L’autre bémol, c’est évidemment le problème de la langue. En effet, il ne parle que le Portugais et l’Anglais. Et dans ce cas, on risque de tomber dans un problème de communication, comme ce fut le cas avec le Serbe Milovan Rajevac en 2016 ou encore, l’Espagnol Lucas Alacraz en 2017… Pour le moment, José Peseiro n’a pas signé un contrat avec la FAF. En attend que sa venue s’officialise pour décortiquer son CV.