La baignade reste, en ces jours du mois d’août marqués par une chaleur si forte, à même de «paralyser» les plus coriaces, le sport favori des grands et petits qui multiplient les virées aux plages pour se rafraîchir et, par la même occasion, se détendre, l’espace de quelques heures, loin du tohu-bohu des grandes agglomérations et des quartiers populaires et populeux où il ne fait plus bon vivre, à l’heure des vacances, mais également du climat qui se montre fantaisiste et capricieux. En effet, le littoral est, sans conteste, le lieu de villégiature qui attire le plus d’estivants, chaque année. Cette option ne cesse de titiller les vacanciers, de tout bord, qui affluent sur les nombreuses plages des villes côtières, parfois même celles constituant un danger potentiel puisque, de fait, sont interdites à la baignade, en raison de la qualité de leurs eaux ou tout simplement l’aspect rocheux de ces plages. En fait, malgré leur fermeture par les pouvoirs publics, ces dernières continuent à accueillir les férus de la grande bleue, notamment des enfants et des adolescents intrépides qui frôlent la mort, chaque fraction de seconde. Les panneaux signalétiques, dressés, à l’orée de chaque saison estivale, censés mettre en garde, ou plutôt dissuader, ces aventuriers de premier ordre, sont carrément ignorés.
Le souci, à vrai dire, de fuir la canicule ou même d’éviter les endroits trop fréquentés se fait malheureusement au détriment de leur sécurité, allant jusqu’à tenter le diable, en dépassant largement leurs limites. Et le résultat est connu : des accidents graves, voire mortels. C’est devenu un fait courant et banal que de voir des gamins franchir les interdits, le ridicule et l’insensé quitte à risquer leur vie. Les bilans des services de la Protection civile parlent d’eux-mêmes, avec des centaines de décès enregistrées dans des noyades, chaque été. Aujourd’hui, nous ne le dirons jamais assez, la négligence reste un ennemi de taille qu’il va falloir mettre, coûte que coûte, au KO, pour mieux profiter des vacances. C’est vrai, mieux vaut prévenir que guérir.