Au cœur des préoccupations des architectes, des artistes, mais aussi de l’ensemble des citoyens algériens, il y a le sort de l’urbanisme dans nos villes et villages.
Au moment où l’on fait face à une invasion du béton, qui répond au besoin du citoyen en logement certes, mais dont rien ne peut justifier la faiblesse urbanistique, s’est tenue aujourd’hui, le 26 décembre 2021, la cérémonie de remise du Prix national de l’architecture et de l’urbanisme.
C’est le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, qui a affirmé, à l’occasion de cette cérémonie, qu’à partir de 2022, un grand intérêt sera accordé à l’aspect urbanistique des habitations et des villes. Simple promesse ou réel programme ? Le haut responsable s’explique.
Quel intérêt accorde l’Algérie à l’urbanisme ?
Selon le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, son département va accorder en 2022 « un grand intérêt » à l’aspect urbanistique des habitations et des villes. Mohamed Tarek Belaribi a également expliqué que cet intérêt va se traduire notamment via « la relance, l’étude et la révision du projet de loi sur l’urbanisme au parlement ».
Le même intervenant a fait savoir que la restauration des vielles bâtisses et essayer de produire des plans qui préservent le cachet algérien. « Nous devons actuellement restaurer les vieux tissus urbanistiques et rechercher la qualité en matière de production urbanistique, dans le cadre du développement durable », a déclaré le ministre.
Au-dessus de tout, l’état tend à préserver le patrimoine et de l’identité culturelle et religieuse de l’Algérie, estime le ministre. Il indique également que son département encourage « les architectes ainsi que tous les acteurs dans le domaine de l’urbanisme à préserver, dans leurs plans de conception, le cachet architectural de chaque région ».