Relatifs aux logements des enseignants du supérieur
Ce lourd contentieux concerne 3 000 logements d’enseignants. L’intervention du patron de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi-Saïd, et l’arbitrage du ministre de l’Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, auront permis de régler le problème.
Bonne nouvelle pour les enseignants du supérieur : la directive n° 364 du 20 juillet 2009, signée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, relative au gel des désistements sur les logements à caractère social réservés aux personnels des administrations, des entreprises et des institutions publiques, n’aura pas d’effet rétroactif. Cette mesure n’aura d’effet que sur toute transaction opérée à partir du mois de juillet dernier. Ce qui veut dire que les désistements effectués avant, qui sont d’ailleurs l’objet de litige entre tutelle et enseignants du supérieur, ne seront pas bloqués. C’est ce qu’on a appris du secrétaire général du Syndicat national des enseignants universitaires, Messaoud Amarna. Selon notre interlocuteur, contacté au téléphone, ce lourd contentieux concerne 3 000 logements des enseignants. L’intervention du secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi-Saïd, et l’arbitrage du ministre de l’Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, ont porté leurs fruits auprès du Premier ministre sensibilisé sur cette question.
“Il s’agit d’un acquis important pour les milliers de professeurs et d’universitaires dès qu’il s’agit du gel du désistement de ces logements avec effet rétroactif. Notre combat a abouti grâce au dialogue et à la concertation avec toutes les parties concernées et constitue un point de départ pour le bon déroulement de l’année universitaire.” Dans un communiqué, transmis exclusivement à Liberté, ce syndicat se réjouit de cette décision et exprime sa gratitude au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, notamment après le règlement de cet important quota conformément à l’accord signé entre les deux parties. Il faut signaler que le dénouement de ce contentieux rassure un peu plus la famille universitaire de la volonté du gouvernement de répondre favorablement aux doléances des enseignants, surtout concernant le au chapitre du logement, revendication phare des professeurs qui croulent sous les dettes à cause des éternelles et onéreuses formules de location, notamment dans les grandes villes. Reste à savoir la suite qui sera donnée aux décisions du gouvernement et des acquis dudit syndicat sur le terrain.
Il va sans dire que cette décision du Premier ministre est de nature à avoir un effet apaisant, car elle intervient justement au moment où le Cnes a appelé à une grève générale renouvelable à partir du 15 novembre.