Relizane : les Turcs restaurent les lieux de la présence ottomane

Relizane : les Turcs restaurent les lieux de la présence ottomane

TIKA, l’Agence turque de coopération et de développement, a restauré une placette de prière, un lieu de culte ottoman historique situé dans la commune de Kalaa, dans la wilaya de Relizane. Cette agence Turque a également déclaré, via un communiqué sur les réseaux sociaux, que des travaux de réhabilitation sont également en cours au niveau d’une grotte symbolisant la résistance des ottomans contre l’invasion française de l’Algérie.

C’est dans la ville de Kalaa, qui se trouve sur les monts des Beni-Chougrane, que l’Agence turque de coopération et de développement TIKA, a fini de restaurer un lieu de culte ottoman, en l’occurrence une placette historique ou l’on faisait la prière. « Le lieu de culte a été réouvert aux fidèles », a précisé le communiqué de l’agence gouvernementale Turque sur les réseaux sociaux.

Hommage à la résistance contre la France

Le communiqué de la TIKA sur tweeter, qui a été accompagné de quelques photos, indique, que ce lieu de culte historique datant de la période ottomane a été construit pour la première fois en 1734. Les travaux de restauration ont été entamés après avoir obtenu le feu vert du ministère de la Culture, à la fin de l’année 2020.

Ce coup de jeune qui a été donné à ce lieu de présence des ottomans en Algérie, vise à « conserver un héritage culturel en commun dans cette ville », indique le communiqué. Par Ailleurs, la ville de Kalaa, ou les travaux de l’agence turque « vont se poursuivre », est également connu pour avoir été un refuge pour le célèbre sociologue Ibn Khaldoun et un haut lieu symbolique de l’artisanat berbère à une certaine époque.

L’agence Turque, a également précisé dans son communiqué que c’est dans cette ville historique ou « les équipes de la TIKA effectuent également des travaux de réhabilitation d’une grotte de la région » que « 600 soldats de l’empire ottoman sont tombés en martyres, avec Ishak Riss (Frere de Kheirdine Bacha) et les habitantes du village qui ont été exécutés, car ils ont résisté à l’invasion française en 1832 ».