Relogement: Colère des habitants à Belouizdad

Relogement: Colère des habitants à Belouizdad

A. E. A.

Relogement: Colère des habitants à Belouizdad
Les habitants de l’avenue Belouizdad, ex-rue Saint- Jean, ont tenu, hier, un sit-in devant le cabinet du wali pour dénoncer la mesure leur imposant de s’engager d’abord et dans un délai d’un mois à démolir leurs anciennes maisons, avant de pouvoir bénéficier d’un relogement.

Selon leur représentant, M. Lamine, il s’agit de 500 familles recensées pour être transférées à l’unité de voisinage 20 de la nouvelle ville de Ali Mendjeli.

Et de poursuivre qu’en 2011 toutes les familles en question ont reçu leurs bons de pré-affectation et tout le monde a ensuite procédé au payement, à l’Opgi, des trois millions de centimes représentant la 1ère tranche des frais des arrêtés d’attribution. « Aussi nous avons été surpris par cette décision, très récente, dont personne ne nous a parlé auparavant et qui semble concerner les seuls habitant de Beloiuizdad, puisque elle n’a été appliquée ni aux habitants de la Casbah ni à ceux de la Souika », dit-t-il.

Et d’indiquer « nous sommes tous d’accord pour refuser cette mesure, dont on ne voit pas les visées et objectifs, à part nous causer des problèmes pour le relogement. Car il est inconcevable que des bénéficiaires d’appartements neufs achevés à 100% et depuis longtemps, dont nous avons en sus déjà payé les 1ères redevances à l’office de gestion immobilière, soient écartés pour ce simple prétexte.

Nous voyons cette mesure comme une entrave, dont bien sûr nous ignorons les tenants et aboutissants, mais qui nous a complètement déroutés ». Et de noter que si les habitants locataires ne sont pas dérangés par cette mesure, les propriétaires des maisons refusent catégoriquement d’appliquer cette mesure et ce, en considération du fait qu’il y a des problèmes entre les héritiers, un vrai casse-tête et quasiment insoluble », soutient encore notre interlocuteur.

Le chef de cabinet, qui a reçu des représentants des manifestants, leur dira que la mesure en question peut être annulée et qu’il ne faut pas trop focaliser dessus. Il leur proposera aussi, selon les concernés, de créer une nouvelle commission pour un autre recensement, « ce qui veut dire revenir à la case départ et ce n’est pas possible », disent les concernés.