Les nouveaux ministres désignés lors du remaniement ministériel d’hier dimanche 21 février, ont pris leurs fonctions ce lundi. Parmi eux, le nouveau ministre de l’Industrie Mohamed Bacha en remplacement de Ferhat Ait Ali.
Dans son allocution du jeudi dernier, le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune a pointé du doigt des insuffisances de certains ministères. Il avait, en effet affirmé, avoir « pris connaissance des critiques dûment faites par les citoyens, concernant les performances de certains secteurs ministériels ».
À en juger par cela, le département du désormais ex-ministre de l’Industrie Ferhat Ait Ali, avait fait couler beaucoup d’encre durant ces derniers mois, notamment en ce qui concerne la question de l’automobile, est l’un de ces départements pointés par le président lors de son dernier discours.
Les décisions et les déclarations d’Ait Ali ont été le centre de vives critiques de la part des professionnels de la filière automobile, des sénateurs, des députés et des citoyens.
De ce fait, le nouveau ministre désigné à la tête de ce département stratégique aura du pain sur la planche, ne serait-ce que dans le dossier de l’importation et de l’industrie automobile.
Intensifier les efforts pour la relance du secteur industriel en Algérie
À l’issue de la passation du pouvoir entre les deux hommes, tenue aujourd’hui au siège du ministère de l’Industrie à Alger, Mohamed Bacha a affirmé à ma presse a souligné l’importance d’intensifier les efforts pour la relance du secteur industriel en Algérie.
Le nouveau premier responsable du secteur industriel a évoqué dans son allocution la promotion de l’investissement local et étranger, à travers l’amélioration du climat des affaires.
Il s’est engagé, en effet, « à ne ménager aucun effort » pour la relance du secteur industriel national, insistant sur l’importance d’asseoir une base industrielle « forte et solide » à même de contribuer à la diversification de l’économie qui passe par la diversification de l’industrie.
Il a ajouté que le ministère de l’Industrie s’employait « à créer une base opérationnelle, indispensable à l’élaboration des plans destinés à organiser les systèmes industriel et informatique et la ressource humaine pour une relance rapide de l’économie nationale ».