Suite à des allégations d’arnaque formulées par des étudiants algériens concernant les frais d’inscription à l’EDC Paris Business School, l’établissement apporte des précisions sur la situation découlant du durcissement des conditions de livraison de visas en France.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’EDC Paris Business School, reconnaissant la complexité de la situation, confirme avoir pris des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations de ses étudiants.
L’institution a officiellement annoncé son engagement à rembourser les étudiants affectés par les refus de visa, en fixant comme échéance le 29 février 2024. Ce remboursement fait suite à un retard dans le processus, expliqué par des raisons extérieures, notamment un durcissement des conditions de livraison de visas et des défis techniques internes.
Quelles sont les raisons de ce retard ?
Dans le cadre de son effort de transparence, l’école a également partagé les raisons de ce retard, attribué à une refonte globale de son système d’information et à des difficultés opérationnelles inattendues. L’EDC Paris Business School souligne sa mobilisation pour résoudre ce problème dans les plus brefs délais et rappelle son engagement envers la satisfaction et le bien-être de ses étudiants internationaux.
L’EDC Paris Business School réitère son engagement envers la diversité et l’accueil des talents du monde entier, affirmant que la résolution de cette situation exceptionnelle reste une priorité absolue pour garantir l’égalité d’accès à la formation pour tous ses étudiants.
Des étudiants algériens affirment être victimes d’une arnaque de la part d’une école en France
Un groupe de soixante étudiants algériens, représentés par Malha Chabane, se trouve au cœur d’une controverse avec l’EDC Paris Business School. Ayant essuyé des refus de visa, ces étudiants ont demandé le remboursement de leurs frais d’inscription, allant de 2146 à 4536 euros, une demande restée sans réponse satisfaisante de la part de l’école.
Malha Chabane a porté cette affaire sur LinkedIn, soulignant l’absence de suivi et de communication de la part de l’école malgré l’envoi des documents nécessaires pour le remboursement. Ce silence contraste vivement avec l’exigence préalable de paiement de ces mêmes frais par l’école.
Les étudiants, cherchant à obtenir justice, ne contestent pas les décisions de refus de visa mais plaident pour une reconnaissance de leur situation financière précaire due à l’absence de remboursement.