Les participants à une rencontre sur l’émigration clandestine organisée samedi à Ouargla ont plaidé pour l’implication de tous les acteurs dans la lutte contre ce phénomène.
L’implication de l’ensemble des acteurs concernés, notamment les jeunes et les institutions de la société civile, s’avère «indispensable» pour endiguer le phénomène de l’émigration clandestine qui n’a pas cessé de s’accroître ces dernières années, dont des dizaines de jeunes ont trouvé la mort noyés en Méditerranée, en tentant de rejoindre les côtes européennes, sans oublier aussi les migrants subsahariens disparus ou morts de soif en plein désert dans leurs tentatives de rejoindre l’Algérie, devenue leur destination privilégiée, ont souligné des intervenants lors de cette rencontre tenue à l’institut de formation supérieure des cadres de la jeunesses Mechri Ahmed.
Ils ont mis l’accent également sur la nécessité de coordonner les efforts pour connaître les causes de ce phénomène dans tous ses aspects socioéconomiques et psychologiques notamment, afin de trouver des solutions adéquates. Animée par des chercheurs et enseignants issus des universités du pays, cette rencontre d’une journée a été une occasion pour insister sur la nécessité de multiplier les efforts pour faire face à ce phénomène, en coordination avec la communauté internationale à travers une approche commune basée sur le respect des droits de l’Homme.
Initiée par la Ligue algérienne de la pensée et de la culture, en collaboration avec le secteur de la jeunesse et des sports (DJS) sous le thème «Le phénomène de l’émigration clandestine des jeunes algériens vers l’étranger – réflexions et solutions’’, cette rencontre entre dans le cadre d’un programme qui prévoit l’organisation d’une série de rencontres régionales à Alger, Constantine, Oran et Ouargla, selon les organisateurs. La rencontre s’est articulée autour de quatre thèmes principaux, à savoir «L’émigration clandestine, concept, motifs et raisons», «L’immigration clandestine en Algérie et ses impacts politiques, sécuritaires, économiques, sociaux et psychologiques», «Les efforts menés par l’Algérie, les mécanismes de prévention, de réduction du phénomène, les campagnes de sensibilisation et d’accompagnement psychologique et du système juridique» et enfin «Les démarches entreprises par l’Etat algérien à l’échelle international dans le cadre de la lutte contre ce phénomène».
La rencontre s’est déroulée en présence des autorités de la wilaya d’Ouargla, des élus locaux et des représentants de la société civile.