L’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, a qualifié mercredi à Alger, la première édition des rencontres algéro-françaises de la santé d’étape « inédite » pour le renforcement du partenariat bilatéral, soulignant les opportunités de coopération que peut offrir ce secteur.
Intervenant lors des travaux de cette rencontre, M. Emié a plaidé pour la création d’une « alliance » algéro-française de la santé, en relevant les opportunités de coopération qui se développent en Algérie, notamment dans le domaine de la santé.
Notant la présence de « très haut niveau » de 11 agences spécialisées et de 23 entreprises françaises à la rencontre, le diplomate a estimé que cela témoigne de « la vigueur et la vitalité » des relations bilatérales en matière de santé et plus globalement, du partenariat d’exception voulu par les chefs d’Etat des deux pays.
Notant les « importantes mutations » que connaissent les deux partenaires dans le domaine de la santé, l’ambassadeur a indiqué qu’il y va, par conséquent, de « l’intérêt » de chacun d’eux de coopérer afin de renforcer mutuellement ce secteur, plaidant dans ce sens pour un partenariat « gagnant-gagnant ».
M. Emié a fait savoir, par ailleurs, que depuis trois ans, plus de 70 entreprises françaises ont été impliquées dans la coopération qu’il qualifie d’ »intense » et que la France et l’Algérie partagent des « valeurs communes » dans le domaine de la santé, s’agissant notamment de la gratuité de l’accès aux soins.
Enfin, l’ambassadeur a appelé les laboratoires pharmaceutiques français à produire davantage en Algérie, de sorte à répondre aux besoins du marché local, tout en exportant les produits qui répondent à la demande régionale.