Après le renouvellement partiel des membres du Conseil de la Nation et la désignation des membres au titre du tiers présidentiel la semaine dernière, la question de la reconduction de l’actuel président de l’Assemblée, revient au-devant de la scène.
Alors que son mandat de 6 ans à la tête du sénat est à mi-parcours, aucune information n’a encore fuité quant à la reconduction de Salah Goudjil au poste du président de la chambre haute du parlement. Et c’est l’âge avancé et l’état de santé du deuxième personnage de l’État.
Du côté de la loi, la Constitution stipule dans son 134e article que « le président du Conseil de la nation est élu après chaque renouvellement partiel de la composition du Conseil, il doit remplir les conditions prévues à l’article 87 de la Constitution ».
Pour l’Assemblée populaire nationale (APN), le même article stipule que son président « est élu pour la durée de la législature ». Ainsi, il convient de noter que, d’un point de vue légal, le président du Sénat est également concerné par le renouvellement partiel des membres, qui a eu lieu il y a quelques jours.
Le sort de Goudjil à la tête du sénat sera connu jeudi prochain
En effet, une séance plénière du Conseil de la Nation se tiendra jeudi 24 février prochain, pour décider si Salah Goudjil, avec ses 91 ans qu’il a atteint janvier dernier, sera maintenu au poste du président de l’Assemblée.
Or, selon son entourage cité ce samedi par le quotidien El Watan, Goudjil « ne lâchera pas prise et compte se présenter à sa propre succession ». Et si aucun candidat ne se présente à sa succession, il sera reconduit automatiquement.
En revanche, dans le cas où des candidats proposeront leurs candidatures pour le poste de président du Sénat, il se pourrait qu’il cède sa place. Pour un sénateur cité par le même journal, « le poste de deuxième personnage de l’État est un poste politique et, de ce fait, la décision de reconduire ou non Salah Goudjil sera politique. Elle sera tranchée en haut lieu ».
Pour rappel, Goudjil avait été plébiscité le 24 janvier 2021 comme président du Conseil de la nation. Malgré son âge avancé et son état de santé, il avait alors déclaré que c’était « la volonté du président de la République ».