ALGER – L’Agence nationale Algérie Presse Service (APS) et son homologue tunisienne, Tunis Afrique Presse (TAP) ont procédé, dimanche à Alger, au renouvellement du protocole de coopération qui lie les deux agences.
Le protocole de coopération, signé par le directeur général de l’APS, Abdelhamid Kacha et la Présidente directrice générale de la TAP, Hamida El Bour, fait suite aux précédentes conventions de coopération signées entre les deux agences en 1970, 1983 et 2006.
A travers cet accord, les deux agences ont convenu de bénéficier mutuellement du contenu qu’elles diffusent, à savoir la dépêche, la photo, l’infographie et la vidéo, selon les termes de l’accord.
M. Kacha qui s’est « réjoui » de la signature de cet accord, a relevé « l’excellence » des rapports qu’entretiennent les deux agences, lesquelles « ambitionnent de faire de cette coopération un exemple dans la région ».
« Nous avons tenu à mettre à jour cet accord compte tenu des évolutions technologiques qui offrent de nouvelles opportunités, notamment l’élargissement du champ de couverture de nos deux agences et ce, dans le but de diversifier davantage nos échanges », a-t-il ajouté.
De son côté, Mme El Bour, a indiqué que « cet accord vient mettre à jour les anciennes conventions de coopération signées entre les deux parties, avec l’introduction des échanges de vidéo et de photos et d’éléments sonores ».
Mme El Bour qui a visité les différents services et installations l’APS, a qualifié les « progrès » réalisés par l’agence algérienne « d’évolution très intéressante », souhaitant s’ »inspirer de l’expérience de l’APS qui est assez évoluée dans le domaine de la vidéo ».
Elle a également rappelé que les deux agences ont toujours eu « d’excellents rapports », faisant observer qu’à la création de la TAP, son premier rédacteur en chef était un Algérien.
Evoquant les mutations que connaissent les médias en Tunisie, suite aux changements intervenus dans ce pays, elle a expliqué que « les médias du service public notamment ont évolué, à la faveur de la création de la Haute autorité indépendante de l’audiovisuel et l’abrogation de l’ancien Code de la presse jugé très restrictif ».