La mobilité des étudiants étrangers en France a été impacté par la crise pandémique. En effet, pour l’année 2020/2021, a été marquée par une relative stagnation. Cependant, en cette rentrée 2022, la France affiche un nombre record des étudiants étrangers. Dans le top 10, figurent six pays du continent africain, dont l’Algérie.
Conformément aux derniers chiffres publiés par Campus France, cette année, la France enregistre une augmentation record de 8 %. Cela représente la croissance interannuelle la plus importante depuis 2002, indique cette même agence. En effet, cette dernière indique qu’en incluant les apprentis supérieurs, la France atteint la barre des 400 000 étudiants étrangers.
Selon cette même source, qui s’appuie sur les données du ministère de l’Enseignement supérieur, plus de 140 000 candidatures ont été déposées à partir de 70 pays différents. Et ce jusqu’à la fin août 2020. Ce qui fait une augmentation de 18% en comparaison avec la situation pré-Covid.
Rentrée 2022 : le nombre des étudiants algériens en hausse en France
Les progressions les plus élevées concernent les pays ‘Amérique avec 15% et d’Europe avec un taux supérieur à 13%. Par ailleurs, six pays de l’Afrique partagent le top 10 de ce classement. Il est question du Maroc, l’Algérie, la Tunisie, le Sénégal, le Cameroun et enfin la Côte d’Ivoire. Pour les étudiants algériens, pour l’année 2021/22, ils sont au nombre de 31 032 candidats.
Il est important de préciser que la zone du nord d’Afrique et le Moyen-Orient, représente la plus importante proportion. Notamment de part le nombre des étudiants accueillis en France. Soit un taux de progression de 10% dans l’espace d’un an et de 32% sur cinq ans.
Par ailleurs, Campus France indique que les chiffres de la mobilité des étudiants étrangers progressent fortement au niveau écoles de commerce. Avec, notamment, une hausse de 18%. Les étudiants étrangers enregistrent une augmentation de 7% pour les formations accordées au niveau des lycées et 6% dans les universités. En revanche, au niveau des écoles d’art et d’architecture, cette hausse affiche un taux de 5%, de 3% dans les écoles d’ingénierie. Et enfin de 7%, dans les autres établissements.