La rentrée scolaire 2024-2025 est arrivée, et avec elle, les traditionnels embouteillages dans les grandes villes algériennes. Ce phénomène, qui accompagne chaque début d’année scolaire, s’intensifie particulièrement cette année avec le retour de près de 12 millions d’élèves dans les trois cycles d’enseignement (primaire, moyen et secondaire).
Répartis sur près de 30 000 établissements éducatifs à travers le pays, ces élèves contribuent à une augmentation massive du trafic, surtout aux heures de pointe.
Avec près de 12 millions d’élèves de retour sur les bancs de l’école, le réseau routier national subit une pression énorme. La congestion est particulièrement visible aux abords des établissements scolaires, où la densité du trafic augmente brusquement, causant des ralentissements et des bouchons interminables.
Cette situation est observée surtout dans les grandes agglomérations comme Alger, Oran, et Constantine, où l’urbanisation dense rend les conditions de circulation encore plus compliquées.
Le matin, entre 7h et 9h, les routes principales sont saturées par les parents qui déposent leurs enfants à l’école. Ces trajets qui, en temps normal, prendraient une dizaine de minutes, se transforment souvent en véritables épreuves, avec des temps de trajet qui peuvent être multipliés par deux voire trois.
Les établissements, souvent concentrés dans les mêmes zones, créent alors des points de blocage où les automobilistes restent immobilisés de longues minutes.
Un impact considérable sur le quotidien des Algériens
Ces embouteillages ont un impact important sur la vie quotidienne des Algériens. Le temps passé dans la circulation est une source de stress, surtout pour les parents qui doivent jongler entre déposer leurs enfants et arriver à l’heure au travail. Ce phénomène pèse également sur la productivité nationale : chaque minute passée dans la circulation est une minute perdue, que ce soit pour les travailleurs ou pour les élèves.
En outre, l’afflux soudain de véhicules lors de la rentrée entraîne une consommation excessive de carburant, ce qui augmente les dépenses des ménages et contribue à la pollution de l’air. Le manque de fluidité du trafic a également des effets néfastes sur l’environnement, avec des émissions de gaz qui stagnent sur place, dégradant la qualité de l’air, en particulier dans les centres urbains.
Selon des observations générales, la dépendance massive des Algériens à la voiture individuelle reste l’une des principales raisons de cette congestion. Le réseau de transport en commun, bien qu’amélioré ces dernières années, reste insuffisant pour absorber l’ensemble de la demande, poussant de nombreuses familles à préférer le transport privé.
Ainsi, cette situation, combinée à une infrastructure routière souvent inadaptée à des pics de circulation aussi élevés, accentue les embouteillages pendant cette période de rentrée.