A deux semaines de la rentrée officielle des classes, les préparatifs s’accélèrent. Pour ficeler l’opération un conseil de wilaya dédié à la question a été présidé par le wali intérimaire, M. Menguelati Ahmed.
La réunion a été élargie aux présidents des Assemblées populaires communales. Selon la direction de l’éducation de Bouira, 80.450 élèves rejoindront les 543 groupes scolaires repartis à travers le territoire de la wilaya. 4145 rejoignent pour la première fois les bancs des écoles. 48.996 est le nombre d’enfants scolarisés dans les 125 collèges d’enseignement moyen. Pour le secondaire ils seront 27.834 à suivre leur enseignement dans les 57 lycées que compte la wilaya. 7094 est le nombre d’élèves admis au cycle secondaire. Si pour ce palier l’effectif s’est réduit de 2225 étudiants, le primaire a connu une hausse de 4145 enfants et le moyen une augmentation de 1316 élèves. Même si les responsables restent optimistes quant au taux d’occupation des classes (TOC) estimé entre 25 et 28 élèves, certains établissements connaîtront une charge avec des classes à 40 élèves sinon plus. C’est le cas de l’école Hadjabi et du CEM Khidder au chef-lieu de wilaya. Pour le volet encadrement pédagogique, la direction de l’éducation affiche une totale sérénité. Le recours au recrutement par concours national a permis l’affectation de 584 nouveaux postes au primaire et 210 pour le cycle moyen. Ces nouvelles recrues s’additionneront pour donner un effectif global de 16.188 enseignants dont 4957 au primaire, 6274 au moyen et 4561 au secondaire.
Lors de la réunion et devant les difficultés financières de certaines communes, il a été décidé de recourir selon les cas à la convention de transport des élèves avec le privé à la condition de bien défendre les intérêts de la collectivité locale en limitant les jours de travail.
Pour la restauration il est prévu 422 cantines capables de servir 58.000 couverts jour. L’unique point qui suscite le questionnement reste le fait que jusqu’à cette fin de semaine du mois d’août, les reliquats pécuniaires des enseignants ne sont toujours pas réglés. Comme chacun le sait, les rappels des échelons, des avancements, les indemnités de surveillance et des corrections des examens sont versés au mois de juin ou juillet. Hier, le 21 août ni les avancements pour les enseignants promus au grade de professeur principal ou formateur ni les frais des deux sessions du baccalauréat n’étaient encore perçus.
Cette situation peut être saisie comme prétexte par les partenaires sociaux pour un débrayage, surtout que l’Aïd synonyme d’une énième dépense pointe du nez.