Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a annoncé l’ouverture de 32 nouvelles filières universitaires, répondant ainsi aux besoins actuels du marché de l’emploi et du tissu socio-économique du pays.
Lors d’une interview télévisée, le ministre a souligné que ces nouvelles formations ont été conçues par des enseignants et adaptées aux exigences de l’époque et du contexte régional de chaque université, soulignant ainsi le rôle moteur de l’université dans le développement social.
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Parmi ces nouvelles spécialités, certaines sont orientées vers les « métiers d’aujourd’hui et de demain », s’inscrivant dans une vision d’avenir déjà en cours d’élaboration.
Le ministre a également évoqué la mise en place de double-diplômes, une initiative visant à offrir de meilleures perspectives d’emploi aux diplômés universitaires. Cette formule permet d’acquérir des compétences complémentaires grâce à deux diplômes différents.
Il a cité en exemple l’association d’un diplôme en médecine générale avec une formation en informatique ou en intelligence artificielle, soulignant l’importance de cette approche dans le domaine médical où la technologie est de plus en plus présente. Le ministère travaille d’ailleurs sur un projet ambitieux visant à préparer la « médecine de demain », où le médecin devra maîtriser les outils numériques.
Le ministre Kamel Baddari : 7 nouvelles annexes de facultés de médecine pour répondre aux défis de demain
Par ailleurs, Kamel Baddari a annoncé la création de 7 nouvelles annexes de facultés de médecine, portant ainsi leur nombre total à 21.
Ces annexes dispensent les enseignements fondamentaux des sciences médicales et pourraient à terme devenir des facultés à part entière, en fonction de leur évolution et en coordination avec le ministère de la Santé.
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Il a précisé que le nombre d’étudiants inscrits en sciences médicales augmente d’année en année, répondant ainsi aux besoins du système de santé nationale. En effet, le nombre d’étudiants en médecine est passé de 9 000 à 15 000 en deux ans, et cette tendance devrait se poursuivre avec les 35 000 bacheliers ayant obtenu une mention » bien » ou « Très bien » cette année.
Le ministre a salué la qualité de l’enseignement des sciences médicales en Algérie et a souligné l’attractivité de ces filières, ainsi que de celles liées aux technologies de pointe et à certaines sciences humaines.
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En résumé, cette annonce marque une volonté de moderniser l’enseignement supérieur algérien en l’adaptant aux enjeux du 21ème siècle, tout en répondant aux besoins du marché de l’emploi et en renforçant la formation dans des secteurs clés comme la santé.