« Rentrons », le film qui raconte le dilemme des immigrés entre la France et l’Algérie

« Rentrons », le film qui raconte le dilemme des immigrés entre la France et l’Algérie

Rester en France ou retourner vivre en Algérie, une question qui se pose de plus en plus par les immigrés algériens qui vivent à l’hexagone, au vu du contexte actuel de ce pays. Confrontés à une sorte de rejet, certains jouent la carte de l’intégration, mais cela ne fonctionne pas toujours, une seule solution s’offre à ces personnes : rentrer dans leur pays d’origine.

C’est ce que tente de raconter, le réalisateur franco-algérien Nasser Bessalah, dans son court métrage « Rentrons », sélectionné pour concourir au prix du meilleur court-métrage, au festival international des courts métrages de Clermont-Ferrand.

Le réalisateur franco-algérien Nasser Bessalah en compétition en France

Jusqu’au 10 février 2024, la capitale auvergnate accueille la crème des films de moins de soixante minutes dans la 44ᵉ édition du festival du court-métrage de Clermont-Ferrand. Le réalisateur franco-algérien Nasser Bessalah prend part à cet événement grâce à son film « Rentrons ».

Rentrons

Zine-Eddine Benyache et Malha Bedia incarnent les personnages d’Abdel et Nouria dans « Rentrons ».

À travers ce court métrage, Nasser Bessalah retrace l’histoire d’Abdel et Nouria, qui sont tous les deux Français d’origine algérienne, qui ont fui la France pour des raisons différentes. Ils se retrouvent dans un village en Algérie, le pays de leurs parents, où en raison des multiples déceptions, ils décident à nouveau de rentrer en France.

Alors qu’ils étaient encore en France, la nostalgie de l’Algérie ne les a pas quittés, mais de retour dans leurs pays d’origine, Abdel, présenté par Zine-eddine Benyache, reste « l’immigrée » et Nouria, dont le personnage est incarné par la talentueuse Malha Bedia, est surnommée « Zizou », notamment en raison de sa passion pour le football.

À travers ce court métrage, Nasser Bessalah montre aussi un aperçu de ses origines, lui enfant d’un père du sud algérien et d’une mère issus d’un village béjaoui. Les décors de ce film donnent un aperçu des paysages qu’il avait l’habitude de voir lors de ces visites du pays, « je voulais montrer un très beau côté de l’Algérie », précise Nasser Bessalah au RFI.


À LIRE AUSSI :

>> Desert Rose, le film sur les essais nucléaires en Algérie, en compétition en Égypte
>> « Ma part de Gaulois »: le film qui raconte l’histoire d’une famille d’immigrés algériens