C’était avec beaucoup de joie que les Algériens ont reçue le 1er juin dernier, la nouvelle de la réouverture partielle des frontières aériennes en Algérie. Une bonne nouvelle qui vient grâce à la chute considérable du nombre de cas de contamination lui permettant d’ouvrir son ciel à nouveau.
Cependant, cette nouvelle n’est plus aussi joyeuse car beaucoup déplorent le fait de ne pas pouvoir en profiter, soit à cause du nombre des vols et des traversées réduits ou encore des prix excessivement chers des billets. Une situation qui affecte énormément les Algériens à l’étranger.
Le député à l’émigration, Abdelouahab Yagoubi, a fait parvenir une question écrite au ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, à travers laquelle il s’est interrogé sur le sort du mouvement de la diaspora.
Lamamra se prononce sur la réouverture des frontières
En réponse à la question du député à l’émigration, sur les mesures envisageables pour la prise en charge du déplacement de la communauté algérienne établie à l’étranger, le ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a indiqué que cette réouverture partielle est mise en place afin d’endiguer la propagation du virus.
Le ministre a indiqué que les autorités algériennes, en réaction aux nombreuses demandes parvenues aux représentations diplomatiques à l’étranger, en consultation avec le Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie Covid-19, ont procédé à la réouverture partielle des frontières aériennes et maritimes, afin de continuer à maîtriser la situation sanitaire.
Les frontières terrestres, poursuit Lamamra, ont été rouvertes avec la Tunisie, la Mauritanie, le Niger et la Libye avec l’application rigoureuse des mesures de prévention, notamment à travers l’exigence des autorisations d’entrée et de sortie afin de préserver au mieux la santé et l’intégrité des citoyens.
De surcroît, le sujet de la réouverture totale ou partielle des frontières, explique-t-il, est du ressort du Comité scientifique, chargé entre autres d’élaborer des rapports sur d’éventuels rebonds d’autres variants et proposer les solutions et les recommandations à suivre.