Moins d’un mois nous sépare de la rentrée scolaire 2020/2021. Les débats se font de plus en plus nombreux et les acteurs du secteur de ne cessent de s’interroger sur les conditions dans lesquelles les élèves vont rejoindre les bancs de l’école. En effet, pour la deuxième fois la rentrée scolaire sera marquée par la pandémie liée à la covid-19.
Dans ce contexte, une réunion a été tenue au cours de la semaine passée entre le ministre de l’Éducation Abdelhakim Belabed et 24 syndicats du secteur. La majorité de ces derniers a plaidé pour le report de la rentrée scolaire en raison de la situation sanitaire critique et instable que connait le pays.
En réponse à cet appel, le premier responsable du secteur a précisé qu’une telle décision ne dépend pas uniquement de son département. C’est le Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus qui doit trancher cette question. Ainsi le président du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura rejoint entièrement l’avis du ministre.
Une rentrée scolaire en plein pic épidémique
Pour le président de ce syndicat, les établissements scolaires ne disposent pas de moyens et équipements nécessaires à la lutte contre la pandémie, à savoir la pénurie en eau. « Comment nettoyer les sanitaires sans une goutte d’eau au robinet ? Comment les cantines scolaires vont pouvoir fonctionner s’il n’y a pas d’eau ?, s’interroge-t-il.
En parlant de crise sanitaire, le ministre de l’Éducation a appelé le personnel du secteur à adhérer massivement a la campagne de vaccination afin d’atteindre l’immunité collective. Cependant, la question de vacciner les enfants, qui peuvent être contaminé et contaminants, se posent toujours sachant que 10 millions d’élèves, et plus de 840 000 fonctionnaires du secteur de l’éducation nationale seront confronté bientôt au risque de contaminations.