Beaucoup d’Algériens, en Algérie ou bien à l’étranger, sont détenteurs de billets achetés auprès des agences d’Air Algérie, et ce, avant l’installation imprévue de la crise sanitaire, ce qui a causé la fermeture des frontières et la suspension des vols internationaux. Ces vols vont finalement reprendre, mais la question que certains se posent, c’est comment peuvent-ils profiter de l’ouverture des frontières avec leurs vieux billets ?
Selon des sources de l’intérieur de la compagnie aérienne Air Algérie, citées par le journal arabophone Al Nahar, il serait possible de voyager à bord des vols internationaux en utilisant les vieux billets achetés, avant la suspension des vols, auprès des agences d’Air Algérie.
Selon la même source donc, les détenteurs des vieux billets n’auront pas à en acheter de nouveaux, mais ils auront cependant à payer la différence de prix qui pourrait y avoir entre les anciens et les nouveaux tarifs. Il est à noter qu’aucune déclaration officielle n’a été faite concernant ce sujet.
Faut-il acheter de nouveaux billets ?
Dans l’attente d’une confirmation officielle d’Air Algérie, la source déjà citée affirme qu’il n’est pas nécessaire d’acheter de nouveaux billets pour sortir ou bien pour rentrer en Algérie, et qu’il suffisait de se rapprocher des agences d’Air Algérie afin de régler la différence de prix entre les anciens et les nouveaux tickets. Une différence assez conséquence en ce qui concerne les billets à destination de l’Algérie, tandis que les prix des billets au départ du pays n’ont pas énormément augmenté.
Dans les revendications formulées suite à un rassemblement devant le consulat général d’Algérie à Lyon, cette affaire de billets achetés avant la crise sanitaire a été évoquée. Selon le communiqué du consulat, les ressortissants Algériens ont demandé « d’utiliser les billets d’avion déjà achetés antérieurement, même si la date de validité a expiré ».
Il est également à rappeler que certains ressortissants Algériens, qui attendaient la réouverture des frontières depuis plus d’une année, ont été vite dissuadés de rentrer en Algérie à cause des restrictions que comporte le protocole sanitaire qui régit la reprise des vols.