Après une rupture de 3 ans, l’Algérie se dirige vers reprise du montage de voitures. Annoncée il y a une semaine par le président Abdelmadjid Tebboune, la décision continue de faire réagir les spécialistes du secteur, mais aussi les économistes algériens.
S’exprimant sur la reprise de l’usine de montage des voitures Renault en Algérie ; L’économiste algérien Dr Fares Mesdour a tenu à livrer son analyse sur le dossier.
« Ce ne sera plus jamais comme avant, car c’était une très mauvaise expérience. D’ailleurs, ce n’était pas du montage de voitures, c’étaient des usines de gonflage de pneus », a-t-il dit.
« Aujourd’hui, l’Algérie a appris de ses erreurs. Et avec le nouveau cahier des charges (de montage de véhicules), beaucoup de choses ont changé, dont le taux d’intégration qui serait cette fois important, soit aux alentours de 30 pourcents », a ajouté Fares Mesdour.
Feu vert pour la reprise de l’usine Renault Algérie
Après plusieurs mois d’arrêt, l’usine du montage des voitures Renault en Algérie reprend enfin du service. L’annonce a été faite, il y a quelques jours, par le Wali d’Oran Saïd Sayoud.
« L’usine Renault Algérie reprendra s’apprête à reprendre progressivement l’activité de montage de véhicules dans les prochains jours, et ce, conformément aux nouvelles conditions fixées par le gouvernement », avait déclaré Saïd Sayoud dimanche dernier dans une déclaration à la presse.
Il convient de noter que l’usine Renault Algérie produit, depuis 2014, plusieurs voitures dont la Clio 4, Symbole et Dacia Sandero Stepway. En 2020, l’usine est passée à l’arrêt en raison de la suspension de l’importation des Kits CKD et SKD.