Le wali de Batna, Mohamed Benmalek, a annoncé la reprise imminente des activités du site de production Kia situé dans la commune de Jerma. Cette décision fait suite au transfert de propriété vers la société publique Fondal, conformément aux instructions du Premier ministre.
Les autorités ont déjà entamé les procédures de transfert de propriété, notamment les inventaires et les protocoles de remise de service entre l’administration publique et Fondal. Cette dernière s’engagera à maintenir l’activité d’assemblage automobile sur le site.
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Le wali a assuré que les anciens employés de Kia Gloviz conserveraient leurs emplois et que de nouveaux modèles de véhicules, dont la marque n’a pas encore été révélée, seraient assemblés. Des rumeurs évoquent l’implication d’un partenaire chinois, suite à la visite d’une délégation chinoise ayant manifesté son intérêt pour le site de Jerma en raison de ses équipements.
Le directeur général de Fondal, Salhi Nourredine, a confirmé lors d’une récente visite du site que celui-ci serait définitivement dédié à l’assemblage automobile. Les employés et les techniciens seront réintégrés. Cependant, la marque des véhicules produits n’a pas été dévoilée.
Ce projet fait face à des négociations administratives avec l’ancien partenaire coréen, Kia Gloviz, qui souhaite toujours reprendre l’activité et développer des projets communs. La maison mère à Séoul a reçu des propositions pour rejoindre la nouvelle entité Fondal, mais sa réponse n’a pas été rendue publique.
Fondal prend les rênes de Kia : quelles perspectives pour l’emploi et l’économie ?
Par ailleurs, l’avenir de l’usine Global Motors Industries, spécialisée dans l’assemblage de camions et d’autobus Hyundai dans la zone industrielle de Kechida, reste incertain. Des informations non officielles suggèrent une possible reconversion de ses infrastructures pour la fabrication de conteneurs.
Rappelons que le site de montage automobile KIA Algérie a officiellement été transféré à l’entreprise Fondal, dimanche dernier. Cette saisie, qui fait suite à une décision judiciaire, intervient après les conclusions de la dernière réunion du Conseil des participations de l’État (CPE), qui a annoncé la confiscation de 23 usines. La famille Larbaoui, ancienne propriétaire de l’usine KIA Algérie, se voit ainsi dépossédée de ses actifs.
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La reprise de l’usine Kia à Batna suscite un réel espoir pour l’économie nationale. C’est un soulagement pour les anciens employés de Kia de pouvoir retrouver leur emploi. De plus, cette réouverture pourrait être le catalyseur d’une nouvelle dynamique industrielle dans la région.
La création de nouveaux postes d’emploi est une perspective des plus encourageantes. D’ailleurs, la relance de cette unité de production pourrait contribuer à renforcer le tissu industriel national et à réduire la dépendance aux importations.
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Reste maintenant à savoir si cette reprise sera accompagnée d’une véritable politique industrielle, capable de soutenir le développement durable de ce secteur.