Réseau de prostitution à Alger : 8 personnes écrouées

Réseau de prostitution à Alger : 8 personnes écrouées

Le tribunal correctionnel de Dar El-Beida a ordonné lundi dernier le placement en détention provisoire de 8 suspects dans les deux prisons d’El Harrach et de Koléa. Ils sont impliqués dans une affaire de création d’un lieu de débauche et de prostitution.

Selon un média arabophone, l’arrestation des suspects fait suite à une descente de police menée cette semaine par la brigade judiciaire de Bab Ezzouar. Les forces de l’ordre ont perquisitionné une villa à étages située dans le quartier Zerhouni Mokhtar, à proximité du centre commercial Carrefour de Mohammadia. Les personnes mises en cause sont : M. Djanet, B. Meriem, N. Nabila, A. Romaïssa, M. Yasmine, A. Djallal, L. Hassan, A. Abdelfattah.

L’établissement se présentait officiellement comme un centre de soins corporels et de massage thérapeutique, mais servait en réalité de couverture à des activités illicites. Les suspects ont été surpris en flagrant délit dans des positions contraires aux bonnes mœurs, ajoute la même source.

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L’opération a également permis la saisie de contraceptifs, de pilules abortives et de préservatifs sur les lieux. Selon la même source, l’audience a été reportée à la semaine prochaine pour permettre la préparation de la défense.

Prostitution, drogue et violence : La DZ Mafia étend son emprise sur la France

La DZ Mafia, organisation criminelle française en pleine expansion, suscite une inquiétude grandissante par ses activités impliquant l’exploitation de mineurs. Après sa victoire sur le clan Yoda à Marseille début 2023, ce groupe s’est imposé comme un acteur majeur du crime organisé en France.

Le cartel, basé dans les quartiers nord de Marseille, se distingue par le recrutement d’adolescents dès 14 ans pour le trafic de stupéfiants et comme tueurs à gages. Les contrats d’assassinat sont facturés à 10 000 euros, et l’organisation génère des dizaines de milliers d’euros quotidiennement.

Plus récemment, le groupe s’est diversifié dans le proxénétisme de mineurs, un phénomène touchant 15 à 20 000 adolescents en France. À Toulouse, l’association « Nos ados oubliés » alerte sur les menaces proférées contre les familles d’anciennes victimes. Le réseau opère principalement via les réseaux sociaux et les messageries cryptées, traitant les jeunes filles comme des marchandises.

Cette nouvelle génération de criminels, décrite comme particulièrement brutale et incontrôlée, ambitionne désormais de s’étendre au-delà des frontières françaises, notamment vers la Suisse. Leur violence systématique et leur utilisation d’armes de guerre en pleine rue marquent une escalade préoccupante dans le paysage criminel français.