L’Algérie, riche en hydrocarbures, continue d’occuper une place de choix sur l’échiquier énergétique africain et mondial. Mais face à la concurrence féroce des autres producteurs, comment se positionne-t-elle en 2025 en termes de réserves de pétrole ?
En effet, l’Algérie reste une puissance pétrolière en Afrique. Avec 12,2 milliards de barils de réserves prouvées, elle se classe 3ᵉ sur le continent et 15ᵉ à l’échelle mondiale. Une position solide qui témoigne de l’importance stratégique de son secteur pétrolier.
De plus, l’Algérie compte une large palette de clients à travers le monde. La Corée du Sud est désormais son premier importateur avec 120 000 barils par jour, dépassant la France (103 000 barils/jour) et les États-Unis (71 000 barils/jour). Cette diversification, qui inclut également d’autres partenaires en Asie, en Europe et en Amérique, réduit la dépendance aux marchés traditionnels et ouvre de nouvelles opportunités pour le pays.
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Classement 2025 des 10 plus grandes réserves de pétrole en Afrique : l’Algérie dans le TOP 3
L’Afrique est un acteur majeur du marché des hydrocarbures mondial. Plusieurs pays du continent disposent de réserves stratégiques qui garantissent leur influence sur la scène énergétique. Entre richesse sous-terraine et enjeux géopolitiques, ces réserves jouent un rôle clé dans l’économie de nombreux pays en Afrique, dont l’Algérie. Voici le classement des 10 pays africains qui détiennent les plus grandes réserves prouvées de pétrole en 2025 :
- Libye : 48,36 milliards de barils (9ᵉ mondial). La Libye est le leader africain avec un pétrole prisé pour sa faible teneur en soufre ;
- Nigeria : 36,89 milliards de barils (11ᵉ mondial). Premier producteur africain, le Nigeria dispose d’importantes réserves ;
- Algérie : 12,2 milliards de barils (15ᵉ mondial). Un poids lourd énergétique qui mise sur la diversification de ses débouchés ;
- Angola : 7,78 milliards de barils (18ᵉ mondial). Un acteur clé en Afrique subsaharienne ;
- Soudan du Sud : 3,75 milliards de barils (24ᵉ mondial). Le Soudan clôture le TOP 5 africain ;
- Égypte : 3,3 milliards de barils (26ᵉ mondial). Une position qui permet au pays d’être un hub énergétique entre l’Afrique et le Moyen-Orient ;
- République du Congo : 2,88 milliards de barils (28ᵉ mondial). Un marché en croissance, avec des efforts pour attirer plus d’investissements ;
- Ouganda : 2,5 milliards de barils (29ᵉ mondial). Un nouvel acteur qui ambitionne d’exploiter pleinement ses ressources avec des partenariats étrangers ;
- Gabon : 2 milliards de barils (36ᵉ mondial). Une production en déclin, mais qui reste essentielle à l’économie du pays ;
- Tchad : 1,5 milliard de barils (37ᵉ mondial). Des ressources importantes, mais une exploitation entravée par certains défis structurels ;
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En somme, si l’Algérie reste un pilier du pétrole africain, elle doit composer avec un marché en mutation. La transition énergétique mondiale et les fluctuations des cours imposent une adaptation rapide. Moderniser les infrastructures, investir dans l’exploration et consolider de nouveaux partenariats seront déterminants pour maintenir son rang.