Instauré par le ministre de la Culture français, le programme de résidence croisé s’adresse à l’ensemble des musiciens, des écrivains, mais aussi des artistes dans le domaine des arts visuels, qui souhaitent bénéficier de trois mois de résidence en France, dans la cité internationale des arts à Paris, mais aussi au niveau de la Friche la Belle de Mai qui se trouve à Marseille.
Les lauréats de ce programme bénéficient d’une multitude d’avantages; telle qu’une bourse de vie, un accompagnement, une expertise artistiques et professionnelles ainsi qu’une aide à la production. D’autres avantages comme les frais de transports et de résidence sont également pris en charge.
À l’issue du traitement des dossiers de candidature, une commission de sélection, composée de plusieurs personnalités célèbres, ont sélectionné quatre lauréats en provenance d’Algérie.
Programme de résidence à la cité internationale des arts à Paris : quatre Algériens retenus
En effet, sur la base d’une évaluation des parcours professionnels des candidats pour ce programme, mais aussi de la qualité de leurs projets et du travail fourni, la commission de sélection a retenu plusieurs lauréats pour participer à ce programme de résidence dans la cité internationale des arts à Paris. Parmi eux, l’on retrouve quatre Algériens.
Dans le domaine des arts visuels, est sélectionnée l’artiste plasticienne algérienne Mouna Bennamani. Cette dernière compte aujourd’hui, à son actif, plusieurs expositions en Algérie, mais aussi dans le monde, dont l’exposition waiting for Omar Gatlato à Wallach art Gallery et pleins d’autres en sud Afrique, Japon…
Un autre artiste algérien se distingue dans la rubrique des arts visuels, c’est Ahmed Merzagui. Dans son projet destiné à la cité des arts, il s’intéresse à l’illustration des différentes réflexions personnelles et des réalités humaines.
Les artistes algériens se distinguent dans la cité des arts à Paris
Dans la partie dédiée aux musiciens, on retrouve le guitariste et compositeur Nazim Bakour. Ce dernier a participé à plusieurs projets algériens et internationaux qui visent la promotion de l’afro-culture, et ce depuis 2010.
Cependant, Nazim Bakour n’est pas le seul à figurer dans cette session. En effet, à ses côtés, on retrouve Boubakr Maatalla, directeur musical, compositeur et arrangeur, qui a participé à la réalisation de plusieurs œuvres, notamment, Elhadjeb wel 3in. Pour sa participation dans la cité internationale des arts à Paris, Boubakr Maatalla mise sur son projet GASBA ÉLECTRIQUE, qui rend hommage à toutes les Madahates algériennes.
Pour rappel, ce programme de résidence dans la cité des arts à Paris s’étalera jusqu’au 27 février 2023 et reflètera le travail acharné de plusieurs autres artistes.