Le président français Emmanuel Macron avait pris, le 23 novembre dernier, une décision portant restitution d’œuvres africaines détenues dans l’Hexagone aux pays africains. Sauf que les rédacteurs du rapport, en l’occurrence l’historienne d’art française Bénédicte Savoy et l’universitaire et écrivain sénégalais Felwine Sarr, ont limité leur champ d’intervention à la partie subsaharienne de l’Afrique, écartant de ce fait l’Algérie du bénéfice de cette opération de restitution. Les auteurs du rapport estimaient que si l’Algérie n’a pas été prise en compte, c’est parce qu’elle relève de “contexte d’appropriation” et implique de ce fait une “législation différente”.
Un argument qui passe mal et pose la question sur les motivations de cette
“exception algérienne”.