Les résultats récents du Brevet d’enseignement moyen ont provoqué une onde de choc parmi les élèves, leurs parents et la communauté éducative. Des directeurs d’établissements ont été témoins de l’échec de candidats dont le parcours scolaire était pourtant acceptable. La cause de cette situation provient de l’absence d’intégration du « taux d’admission » vers la première année du secondaire, considérant que la décision de réduction n’a affecté que le taux du Brevet. Parallèlement, une autre catégorie de candidats a réussi à accéder à l’année supérieure malgré des notes basses au Brevet mais des scores élevés dans le taux annuel.
Après réception des résultats du Brevet, les directeurs se sont retrouvés face à des situations scolaires complexes qui nécessitent une révision. Ils ont été surpris par l’échec de nombreux élèves qui se sont vus refuser l’accès à la première année du secondaire en raison du « taux d’admission ». En effet, beaucoup de ces élèves avaient obtenu des notes proches du « taux d’admission », variant entre 9.94 et 9.97 sur 20, malgré un parcours scolaire acceptable.
Des résultats scolaires inexplicables et l’appel à une révision des systèmes d’évaluation
Une troisième situation éducative a été soulevée : une catégorie de candidats a réussi à accéder à l’année supérieure grâce au « taux d’évaluation continue », mais avec des résultats jugés « illogiques » et « inacceptables ». Leurs notes annuelles ne concordaient en aucun cas avec leurs résultats au Brevet, présentant des écarts significatifs.
Face à ces incohérences, les directeurs d’établissements ont appelé à une révision du système de « taux d’admission », suggérant de l’abaisser de 10 sur 20 à 9.50 sur 20, similairement à la réduction appliquée au Brevet.
Les revendications des parents d’élèves
Face à cette situation compliquée, de nombreux parents d’élèves ont exigé que le ministère de l’Éducation revoie ces résultats et ouvre une procédure de contestation. Ils estiment que l’admission en première année du secondaire ne devrait pas être liée uniquement au Brevet, mais également à une moyenne annuelle globale déterminée par le ministère de l’Éducation, garantissant ainsi une admission plus équitable compte tenu des circonstances exceptionnelles de l’année scolaire.