L’Algérie a réalisé des résultats positifs en matière de réinsertion sociale des prisonniers et de protection des droits de l’Homme ainsi qu’en termes de coopération avec les représentants de la société civile, a indiqué, hier à Alger, le directeur général de l’administration pénitentiaire, Mokhtar Felioune. Dans son allocution lors d’un séminaire international sur les meilleurs pratiques internationales et régionales dans la prise en charge des prisonniers et leur réinsertion, organisé en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), M. Felioune a estime que ce bilan positif avait permis au Pnud et autres organisations internationales de partager l’expérience algérienne qui est un exemple à suivre pour les pays qui s’attèlent à améliorer les conditions de ses établissements pénitentiaires dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Il a rappelé dans ce cadre les réformes approfondies dans ce domaine à travers la modification du code de procédure pénale, notamment la comparution immédiate et le bracelet électronique, comme alternative à la détention préventive, outre l’action pour l’intérêt général appliquée depuis 2009 et qui a renforcé, selon lui la présomption d’innocence. M. Felioune a rappelé les résultats réalisés en matière d’éducation, de formation professionnelle et d’emploi des prisonniers libérés. «42 433 prisonniers se sont inscrits durant l’année en cours pour poursuivre leurs études dans différents cycles, dont 34 037 pour l’enseignement à distance, 1 150 dans l’enseignement supérieur et 7 246 dans des classe d’alphabétisation, alors que 7 504 prisonniers libérés ont été réinsérés dans différents programmes dont disposent les agences d’emploi», a-t-il fait savoir. Concernant le nombre de candidats à l’examen du baccalauréat, inscrits dans les établissements pénitentiaires, session juin 2017, M. Felioune a estimé leur nombre à plus de 3 400, ajoutant que le nombre d’inscrits à l’examen du BEM est de plus de 7 000 candidats.
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