Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a sévèrement critiqué ce dimanche certains concessionnaires automobiles en Algérie. Il a pointé du doigt le nombre important de plaintes déposées par des citoyens concernant des retards inacceptables dans la livraison de leurs véhicules neufs.
Ce dernier a fustigé ces pratiques non conformes aux dispositions du cahier des charges signé par les concessionnaires agréés en Algérie.
Parallèlement à ses critiques, le ministre, a martelé une exigence claire : le respect des délais de livraison légaux des véhicules aux clients est une obligation impérieuse.
Ces critiques cinglantes font suite à l’explosion du nombre de plaintes reçues par le ministère. En effet, M. Aoun a dévoilé un chiffre alarmant : 20.000 plaintes ont été déposées auprès de son ministère depuis l’ouverture d’une plateforme numérique dédiée aux réclamations des consommateurs concernant les retards de livraison de véhicules neufs.
Le responsable a également exhorté les consommateurs à ne pas se laisser faire et à déposer des plaintes en cas de non-respect de leurs droits.
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Ce nombre colossal met en lumière l’ampleur des manquements et du manque de sérieux de certains concessionnaires automobiles en Algérie, qui ne respectent pas les délais de livraison légaux et contractuels, bafouant ainsi les droits des consommateurs.
Aoun fustige les concessionnaires et impose le respect des délais de livraison
Selon les observateurs, cette situation inacceptable témoigne d’un mépris flagrant des obligations contractuelles et d’un manque de considération évident envers les clients algériens.
Outre ces critiques acerbes, le ministre a également révélé que l’Algérie a importé à ce jour 159.000 véhicules dans le cadre du quota fixé pour l’année 2023, qui s’élève à 180.000 unités.
Cette information intervient alors que le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, accorde une attention particulière au suivi minutieux du dossier de l’assemblage et de la fabrication automobiles en Algérie, avec pour objectif d’atteindre un taux d’intégration de 40% dans un court laps de temps.
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Dans ce cadre, le partenariat algéro-italien pour la concrétisation de l’usine d’Oran tant attendue cristallise les espoirs des Algériens qui la voient comme la locomotive qui propulsera le secteur de l’assemblage et de la fabrication automobiles en Algérie.