Le Dgsn a fait savoir que le rôle de la police se limitait aux interventions en cas d’atteinte à l’ordre public et de dépassements dangereux dans les stades, ajoutant que les policiers ne seront pas déployés à l’avenir dans les enceintes sportives.
Une décision prévisible, de l’avis de plusieurs observateurs, et ce compte tenu des récentes déclarations de Abdelghani Hamel ayant annoncé sa volonté de suivre l’expérience européenne en la matière. Toutefois, la motivation majeure de Hamel de prendre une telle décision serait les blessures dont sont victimes les agents relevant de son département lors des différents matchs du championnat professionnel.
Une décision qui n’a pas été visiblement du goût des différents présidents des clubs. S’exprimant au nom de ces derniers, le président de l’ASO Chlef, Abdelkrim Medouar a tenu à attirer l’attention sur les difficultés financières des clubs et leur incapacité d’assurer les salaires des agents de sécurité (stadiers) qui seront déployés par les clubs eux-mêmes.
Sur ce point, Hamel a répondu que les sommes versées par les clubs aux policiers seront destinées à compter de la saison prochaine aux stadiers qui assureront la sécurité tant sur le terrain qu’au niveau des gradins.
Il n’est exclu de voir les présidents des clubs solliciter l’intervention de l’Exécutif pour de convaincre le patron de la police de revenir sur sa décision, et de crainte de la survenue de graves incidents en l’absence des agents de la police.
De son côté, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj a demandé des services de sécurité d’interdire l’accès aux stades aux voyous à partir de la prochaine saison.
Pour Kerbadj, ces derniers sont à l’origine des actes de violences, ajoutant que l’interdiction d’accès aux supporters ou le huis-clos sera maintenu tant que la violence persiste dans nos stades.
