Le système de retraite algérien prévoit des exceptions à la règle de l’âge légal de 60 ans pour bénéficier d’une pension. Ces dérogations visent à soutenir certaines catégories de travailleurs confrontés à des situations particulières.
Les femmes, en Algérie, peuvent bénéficier d’une retraite anticipée dès l’âge de 55 ans, sur simple demande. De plus, celles ayant élevé un ou plusieurs enfants pendant au moins neuf ans peuvent voir leur âge de départ à la retraite réduit d’un an par enfant, dans la limite de trois ans.
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Les travailleurs victimes d’un handicap total et définitif, ne remplissant pas les conditions d’âge pour bénéficier d’une pension d’invalidité dans le cadre de l’assurance sociale, peuvent prétendre à une retraite.
Pour ce faire, ils doivent justifier d’au moins quinze années d’assurance. Les travailleurs exerçant des métiers particulièrement pénibles peuvent également bénéficier de ce dispositif.
Retraite anticipée en Algérie : Qui peut en bénéficier ?
En ce qui concerne la question de la pérennité des cotisations appliquées pour les retraites anticipées et les retraites avant l’âge légal, instaurées par l’ordonnance n° 97-13 du 31 mai 1997, il est important de préciser que ces mesures, considérées comme provisoires et exceptionnelles, visaient à protéger les travailleurs ayant perdu leur emploi suite aux mesures de restructuration économique des années 1990.
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Les fonctionnaires bénéficiaient également de ce dispositif et étaient soumis à des cotisations pour l’assurance chômage.
Créé pour assurer la pérennité du système de retraite, la Caisse nationale des Retraites ne génère pas suffisamment de revenus pour garantir son équilibre financier. Les investissements réalisés ne suffisent pas à couvrir les besoins croissants du système.
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