La lutte contre les bandes de quartiers a été au cœur des discussions de la réunion du gouvernement de ce mercredi 17 mars.
Lors de la réunion d’aujourd’hui, le gouvernement a examiné le projet de décret exécutif relatif à la lutte contre les bandes de quartiers.
Selon un communiqué des services du Premier ministre, ce projet de décret fixe la composition et les modalités de fonctionnement de la commission nationale et la commission de wilaya de prévention contre les bandes de quartiers.
Il a été exposé par le ministre de l’Intérieur Kamel Beldjoud lors de la réunion ce mercredi présidée par le premier ministre Abdelaziz Djerad.
« Ce projet de texte intervient en application de l’Ordonnance n 20-03 du 30 août 2020, relative à la lutte contre les bandes de quartiers, qui a mis en place le cadre juridique spécifique de prévention contre les bandes de quartiers, qui ont créé un climat d’insécurité chez les citoyens », a précisé le même communiqué.
Les bandes de quartiers risquent jusqu’à 20 ans de prison
En octobre 2020, l’Algérie a adopté un projet de lutte contre les bandes de quartiers. Le texte de loi propose l’application de peines à l’encontre des éléments de ces bandes allant de 2 à 20 ans, pouvant même atteindre la perpétuité en cas décès.
Le même texte de loi prévoit une « peine d’emprisonnement de trois ans à dix ans et d’une amende de 300.000 DA à 1.000.000 dinars », pour quiconque qui crée ou organise une bande de quartier.