Révélations du fils de l’écrivain sur les criminels de l’OAS: L’un des assassins de Mouloud Feraoun serait maire en France

Révélations du fils de l’écrivain sur les criminels de l’OAS: L’un des assassins de Mouloud Feraoun serait maire en France

Lors d’une conférence-débat organisée jeudi dernier à la maison de la culture Mouloud-Mammeri, le fils aîné de l’illustre écrivain Mouloud Feraoun, Ali, a fait une révélation fracassante sur la disparition tragique de son père. L’auteur du Fils du pauvre a été assassiné le 15 mars 1962, soit 3 jours à peine avant la signature des accords d’Évian et par là même du décret du cessez-le-feu, par un commando de l’OAS à Ben-Aknoun, en compagnie de ses cinq compagnons : Ali Hammoutène, Max Marchand, Robert Eymard, Salah Ould-Aoudia et Marcel Basset.

Il a affirmé que deux des assassins auraient été abattus, quelques jours plus tard, à Bouzaréah. Il n’en demeure pas moins que le troisième est toujours en vie. Il réside dans le sud de la France et serait maire d’une petite municipalité près de Marseille.

Il a poussé l’outrecuidance, selon l’orateur, jusqu’à ériger une stèle à la gloire de l’OAS dans son village.  Mais l’Association des amis de Max Marchand, Mouloud Feraoun et leurs compagnons a engagé, en 2008, des poursuites judiciaires contre lui. Elle a gagné le procès. Ce qui a conduit à la destruction de ce qui était considéré comme le “monument de la honte”.