De nombreuses requetes ont été soumises au gouvernement algérien depuis la promulgation de la liste des produits interdits à l’importation, pour inciter ce dernier à procéder à une révision de cette liste, sur laquelle il s’est penché dernièrement.
« La liste sera révisée », c’est en ces terme qu’un membre d’une organisation patronale a tenté de rassurer les commerçants et les chefs des petites entreprises qui ont été victime de cette liste. L’interdiction d’importation de 851 produits menace la survie de plusieurs sociétés et supprime des dizaines milliers d’emplois ; « L’impact de cette mesure sur l’emploi est énorme, des dizaines de milliers de personnes vont se retrouver au chômage », déclare un chef d’entreprise, qui a dû baisser rideau, en raison de la présence de sa « matière première » sur la liste des produits interdits.
Les détracteurs de la liste évoquent aussi son faible impact sur la facture globale des importations. Selon le gouvernement, la liste de produits interdits à l’importation a représenté une facture de “deux milliards de dollars en 2017”.