La loi de finances 2022 a fait son entrée sans manquer de faire réagir l’opposition, qui n’a pas hésité de fustiger cette nouvelle démarche du gouvernement. Ce dernier quant à lui est face à un défi difficile, celui d’équilibrer entre les hausses des prix, la levée des subvention et le pouvoir d’achat du citoyen.
C’est dans ce contexte, que la hausse des salaires devient un enjeu principal que le gouvernement ne manque pas de mettre en avant, pour justifier sa politique.
Le Premier ministre, ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, rappelons le, a indiqué, le 30 décembre dernier à Alger, que le gouvernement révisera le point indiciaire des salaires à partir du deuxième semestre 2022.
Quelques jours après cette déclaration, le même haut responsable fait savoir que les délais ont finalement été raccourcis, et que la révision du point indiciaire se fera bien avant la date précédemment communiquée.
Point indiciaire : une révision plus tôt que prévu
Aujourd’hui, Le Premier ministre, ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, en marge de ses travaux visant à superviser les affectations budgétaires, a déclaré que « la révision du point indiciaire se fera avant le mois d’avril 2022 ».
Cette nouvelle décision, souligne le haut responsable, « entre dans le cadre des directives du président de la république visant à renforcer le pouvoir d’achat du citoyen ». Il est à noter que le premier ministre a déjà affirmé que la Loi de finances 2022 « prévoit également de nouvelles mesures qui garantissent l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les salariés ».
Un point de vue nullement partagé par Louiza Hanoune, la secrétaire général du PT, affirme que cette nouvelle loi de finances est « une véritable déclaration de guerre » contre le peuple et son pouvoir d’achat.