Le ministre des Finances Aymen Benabderrahmane a annoncé hier lundi 4 janvier, une prochaine révision de la politique des subventions de l’État.
Lors de son intervention au Forum de la Radio, le ministre a précisé que cette démarche, qui a pour but de cibler les catégories sociales qui en ont le plus besoin interviendra au plus tard le deuxième semestre de 2021.
Dans ce sens, il a fait savoir que l’enveloppe destinée au soutien au titre du budget 2021 avait été portée à 17 milliards de dollars, soit 1.960 milliards de dinars, et ce « conformément aux orientations du président de la République ».
Le premier responsable du secteur des finances a estimé qu’il « n’est pas normal que les catégories aisées acquièrent les produits subventionnés au même prix que les citoyens à faible revenu ».
Pour lui, il s’agit ici d’une « injustice » dans la répartition de ce soutien. « Nous œuvrons pour que le soutien de l’État profite aux citoyens qui en ont le plus besoin », a-t-il encore dit.
« Le dinar algérien recouvrera sa valeur dans les années à venir »
Le ministre Benaberrahmane s’est également exprimé sur la baisse de la valeur du Dinar algérien et le sort du marché noir de la devise.
Selon lui, « le dinar algérien recouvrera sa valeur dans les années à venir, grâce à l’application du plan de relance du président de la République qui touchera tous les domaines ».
« Comment le dinar algérien peut-il être fort alors que notre économique est basée sur la rente et l’importation (…) le Dinar ne sera jamais fort sans une production nationale forte », a expliqué le ministre.
Ceci dit, il estime que « l’économie algérienne n’est pas faible, mais elle doit être structurée d’une manière de lui permettre de passer à la compétitivité et productivité (…) pour parvenir à l’autosuffisance ».
S’agissant du marché parallèle des devises, le ministre a annoncé que « des mesures ont été prises et nous avons déjà commencé le processus d’absorption du marché noir des devises », a-t-il indiqué, soulignant que la devise du marché parallèle devraient être absorbées dans les prochains mois.
D’ailleurs, ajoute le ministre, « la première mesure a été prise en mars dernier à travers la création d’un marché de change interbancaire et d’autres mesures suivront ».