ALGER, 19 mai 2024 – L’Algérie a franchi une étape majeure vers la sécurité alimentaire en s’adjugeant la deuxième place continentale en matière de production de blé durant la campagne 2022/2023.
Cette performance remarquable, couronnant des efforts acharnés et une adoption de techniques agricoles modernes, positionne le pays comme un acteur de premier plan dans le paysage céréalier africain.
D’après des rapports américains, la production algérienne de blé durant la saison écoulée a atteint 7 millions de tonnes, faisant d’elle le deuxième producteur africain derrière l’Égypte. Cette prouesse s’inscrit dans le cadre d’une véritable révolution agricole que connait le pays ces dernières années.
Quant au futur, les perspectives s’annoncent prometteuses. Selon les prévisions du département américain de l’Agriculture (USDA), l’Algérie se prépare à une récolte de blé pléthorique pour la saison 2024/2025, stimulée par une combinaison de facteurs favorables.
Effectivement, les zones de production céréalières du Centre et de l’Est du pays, traditionnellement les plus pluvieuses, ont bénéficié de précipitations abondantes ces derniers mois.
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Cette manne céleste devrait avoir un impact positif sur le développement des cultures et contribuer à une augmentation des rendements.
L’Algérie s’impose comme un géant africain du blé, décrochant la deuxième place en production
D’après l’USDA, la superficie ensemencée devrait rester stable autour de 1,8 million d’hectares. Les experts anticipent une hausse de 11% du rendement moyen par hectare, qui pourrait atteindre 1,67 tonne.
Contraste saisissant avec les perspectives florissantes de l’Algérie, le Maroc quant à lui, s’apprête à une récolte de blé morose pour la saison 2024/2025.
Selon les prévisions de l’USDA, le royaume devrait subir une baisse de 40% de sa production, le faisant tomber à 2,5 millions de tonnes. Cette contreperformance s’accompagne d’une réduction de 300 000 hectares des surfaces cultivées.
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Côté consommation, l’Égypte se taille la part du lion. En effet, en 2023, le pays a englouti 20,5 millions de tonnes de blé, se hissant ainsi au rang de premier consommateur africain. Ce chiffre impressionnant dépasse largement les besoins algériens, qui s’élevaient à 11,4 millions de tonnes pour la même année.
