La finance Islamique semble être un sujet qui tient beaucoup à cœur pour le ministre du Commerce et de la promotion des exportations, Kamel Rezig.
Après avoir donné un nouvel ultimatum aux spéculateurs, voilà que le ministre du Commerce, en pleine crise inflationniste qui fait flamber les prix de pratiquement tous les produits alimentaires, se penche sur la finance islamique.
Kamel Rezig veut aller très loin dans son projet de promouvoir cette finance basée principalement sur les principes de la religion islamique et sur les préceptes du coran. Pour Rezig, il y a deux sortes deux sortes de finances, « le traditionnel, dont on use aujourd’hui », a-t-il déclaré, et « il y a la finance islamique », a-t-il ajouté.
Rézig a assuré aujourd’hui, lors de l’ouverture de la journée d’information sur la banque islamique, que tous les mécanismes qui pourraient accorder à la Finance Islamique la place qu’elle méritait en Algérie sont réunis.
Alger, future capitale de la finance islamique ?
Rézig a évoqué le cas de la grande Bretagne et de Dubaï, en disant qu’il s’agit de grands incubateurs de la finance islamique au niveau mondial. Le ministre a ensuite affirmé que le gouvernement ne manque pas de d’efforts pour donner une bonne impulsion à la finance islamique en Algérie.
Le ministre est allé encore plus loin, en affirmant son souhait de faire de la capitale Alger un incubateur Africain de la finance islamique. Rézig ne manque pas de rappeler que le programme du président de la République, consacre tout un volet pour la consolidation de la banque islamique en Algérie.
Pour Rézig tous les paramètres sont réunis pour réussir sur ce chemin en Algérie. Il a notamment évoqué le rôle joué par les universités, les enseignants et les étudiants, notamment l’université de Blida, ou un doctorat sur la finance islamique a vu le jour, fait savoir le ministre du Commerce.