Rien ne va plus au sein du club: Toufik Rouabah quitte le CRB

Rien ne va plus au sein du club: Toufik Rouabah quitte le CRB

Énième rebondissement dans la maison du CR Belouizdad: quatre jours après sa désignation, l’entraîneur Toufik Rouabah a décidé, hier, de jeter l’éponge en raison des conditions de travail «défavorables».

Après le match disputé et remporté, mardi en fin d’après-midi, en amical face à l’USM Blida (2-0), l’entraîneur du CR Belouizdad, Toufik Rouabah, a convenu avec ses dirigeants sur le stage de préparation qui devait débuter hier à Tlemcen. Un lieu choisi, dit-on, pour les commodités qu’il offre, mais aussi pour la disponibilité de sparring-partners permettant de programmer plusieurs rencontres amicales. Mais à sa grande surprise, le coach a été informé dans la matinée d’hier que ledit stage a été annulé «faute d’argent» et que l’équipe va devoir continuer sa préparation comme elle est en train de le faire à Alger. Chose qui a irrité Rouabah, lequel a décidé sur le coup de quitter en indiquant qu’il ne peut travailler dans des conditions pareilles et avec une direction qui ne peut assumer ses responsabilités. Et il s’agit, donc, du quatrième entraîneur que le Chabab consomme cette inter-saison, après Rachid Taoussi, Azzedine Aït-Djoudi et Liamine Bougherara. Une situation qui met l’équipe dans une situation de véritable danger, d’autant que le coup d’envoi de la nouvelle saison approche et la préparation accuse un grand retard. Ajouter à cela les dettes envers la Chambre de résolution des litiges et l’argent non-encore encaissé par les joueurs composant l’actuel effectif. Et pour boucler la boucle Mohamed Bouhafs aurait décidé, hier, de limoger (encore!) le directeur général, Ahmed Djaâfer, alors que le nouveau manager général, Karim Bakhti, songe sérieusement à quitter son poste. Ayant eu écho de ces nouveaux rebondissements, plusieurs joueurs affirment que la situation devient invivable au sein du club, n’écartant pas la possibilité de quitter à leur tour. Désormais, il est écrit quelque part que le Chabab ne sort d’un problème que pour rentrer dans un autre.

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