La vague de froid qui s’est abattue ces derniers jours sur l’Algérie a fait grimper en flèche la demande nationale en féculents et en légumes secs (lentilles, haricots blancs, riz, pois chiche).
Dans le but de palier une augmentation des prix de ces denrées faisant partie de l’alimentation de base des familles algériennes en période d’hiver, l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC) a procédé l’importation de quantités supplémentaires depuis les États-Unis, le Canada et l’Argentine… Le but étant de les revendre aux citoyens à des prix compétitifs.
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Ainsi, selon une information du journal Ennahar, c’est aujourd’hui (mercredi 1er février 2023) que l’OAIC a entamé l’opération de revente de ces légumes secs importés.
Riz, lentilles, haricots blancs et pois chiches commercialisés par l’OAIC : quel est le prix du kilogramme ?
Voici donc les prix (du détail) auxquels l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC) va commercialiser le riz et les légumes secs qu’elle a importés récemment :
- Riz : cent quarante dinars le kilogramme (140 DA/kg) ;
- Lentilles : deux cent trente dinars le kilogramme (230 DA/kg) ;
- Haricots blancs : deux cent soixante dinars le kilogramme (260 DA/kg) ;
- Pois chiches : trois cent trente dinars le kilogramme (330 DA/kg).
D’après la même source, les pays de provenance de ces denrées alimentaires sont : les États-Unis, le Canada et l’Argentine. Quant au volume total des quantités importées, il s’élève à 200 000 quintaux (20 000 tonnes).
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Dans les supérettes et les magasins d’alimentation générale, ces mêmes denrées sont proposées, en vrac, aux prix suivants : riz (190 DA/kg), lentilles (300 DA/kg), haricots blancs (270 DA/kg), pois chiche (340 DA/kg). Pour les marques, il faut compter un supplément qui va de 10 à 50 dinars.
Enfin, il faut savoir que, sur ordre du président Tebboune, l’OAIC est le seul organisme habilité à importer les légumes secs. Cette mesure vise à en garantir la disponibilité et la stabilité de leurs prix sur le marché. Il faut aussi savoir que la production locale ne couvre qu’entre 10 % et 15 % des besoins du marché domestique de l’Algérie.